SATANG
The rooster. A familiar, almost mundane creature. And yet, its cry echoes like an ancient, deep, ancestral signal.
In certain regions of Indonesia, it becomes more than a living being: a totemic figure, an extension of man, a vessel for invisible tensions.
Satang refers to the cockfighting ring. A codified space, ritual or clandestine, where power, masculinity, and belonging are expressed. There, the rooster steps into the circle – armed, watched, projected – and becomes the silent reflection of a male-dominated social theater.
Here, violence is not only physical: it is contained, choreographed, ritualized. Gestures speak as much as blows. The fight becomes language. The arena, a mirror.
The images reveal a taut choreography, where man and animal coexist in an archaic staging of power and ritual.
Satang – The Mirror of Men explores the blurred lines between belief and brutality, tradition and spectacle, instinct and society. A journey into the heart of a circle – both real and symbolic – where, through feathers and blood, a raw humanity plays itself out once more.
Le coq. Animal familier, presque banal. Et pourtant, son cri résonne comme un signal ancien, profond, ancestral. Dans certaines régions d’Indonésie, il devient plus qu’un être vivant: une figure totémique, une extension de l’homme, un véhicule de ses tensions invisibles.
Satang désigne le cercle de combat. Un espace codifié, rituel ou clandestin, où s’expriment pouvoir, virilité, appartenance. Là, le coq entre en scène – armé, regardé, projeté – et devient le reflet silencieux d’un théâtre social exclusivement masculin. Ici, la violence n’est pas seulement physique: elle est contenue, orchestrée, ritualisée. Les gestes parlent autant que les coups. Le combat devient langage. L’arène, un miroir.
Les images dévoilent une chorégraphie tendue, où l’humain et l’animal cohabitent dans une mise en scène archaïque du pouvoir et du rite.
Satang – Le miroir des hommes interroge la frontière trouble entre croyance et cruauté, spectacle et tradition, instinct et société. Un voyage au cœur d’un cercle – réel et symbolique – où se rejoue, à travers les plumes et le sang, une humanité en quête d’elle-même.
